Un localiseur GPS/GSM à mémoire pour Siemens série 35 "Première partie :Le matériel"

Ce localiseur GPS/GSM est doté d’une mémoire capable de mémoriser jusqu’à 8 000 points ! La localisation peut se faire en temps réel ou après coup, par déchargement des données mémorisées. Il dispose d’une entrée “Enable” habilitant l’enregistrement et de deux lignes entrée/sortie (I/O) au format bus-I2C.


Les derniers numéros de votre revue présentaient déjà des modèles de localiseurs GPS : "Un localiseur GPS/GSM à faible coût", "Un traqueur GPS automatique avec mémoire et interface de transfert sur PC" et "Un localiseur GPS avec téléphone portable Siemens pour données".
Le premier constituait un système complet de localisation à distance et en temps réel, le deuxième mémorisait périodiquement les coordonnées spatiales de la position, avec possibilité de les décharger ensuite dans un PC et le troisième, utilisant le canal données d’un téléphone portable Siemens, se passait de la voie audio et des tons DTMF pour transmettre les informations de localisation. Chaque modèle, en fait, est caractérisé par des propriétés et des performances distinctives : nous avons, en effet, préféré réaliser divers dispositifs au lieu d’un seul afin de permettre à chaque usager de choisir le modèle le plus adapté à son projet d’utilisation et à son budget. Par exemple, il est inutile de choisir un appareil doté d’un système de mémorisation des points quand on n’a besoin que d’une localisation en temps réel. Quant à nous, nous nous devons de vous offrir les appareils aux fonctions les plus évoluées de manière à satisfaire aussi les usagers qui les attendent.

Notre réalisation
C’est dans cette perspective de différentiation de l’offre que nous vous proposons dans cet article de construire un localiseur GPS/GSM à mémoire, capable de fournir aussi les données en temps réel. Parmi les propositions disponibles, celle-ci se caractérise par l’étendue de ses possibilités d’utilisation. Le montage se compose, bien sûr, de deux unités (distante et de base), plus un logiciel de gestion par ordinateur. Cette première partie s’occupe de décrire et de réaliser le matériel, soit les deux unités, la seconde s’occupera du logiciel à installer sur l’ordinateur.

L’unité distante
L’unité distante est montée sur le véhicule dont on veut suivre la trace : elle contient un module GPS utilisé pour la localisation, un téléphone portable Siemens 35 utilisé pour l’envoi et la réception des données (le fonctionnement est garanti avec les modèles C35, S35, M35, mais pas avec le A35 dépourvu de modem interne) et quelques blocs d’EEPROM mémorisant les coordonnées spatiales du GPS. Le système fonctionne avec tout récepteur GPS à sortie standard NMEA-0183, à une vitesse de 4 800 ou 9 600 bits/s et doté d’un port sériel RS232.
Notre prototype utilise le GPS910 travaillant à 4 800 bauds : il est muni d’un port PS2, prélevant directement l’alimentation sur le circuit, et d’une antenne incorporée. Cette unité distante dispose d’un côté d’un port sériel et d’un connecteur PS2 pour la liaison avec le dispositif de localisation GPS, de l’autre d’un socle jack stéréo utilisé comme entrée “Enable”, d’un connecteur RJ45 utilisé comme sortie vers la ligne bus-I2C, d’un câble servant à la connexion avec le GSM et d’un autre câble alimentant une LED de signalisation.
Mais pénétrons un peu plus avant dans la logique de cette unité : on l’a dit, la localisation peut se faire en temps réel ou après coup. L’unité contient en effet une mémoire interne pouvant enregistrer jusqu’à 8 000 points : ces coordonnées peuvent être ensuite transférées via GSM d’un portable à l’autre entre les deux unités. La durée d’échantillonnage des coordonnées spatiales peut être modifiée par voie logicielle : il est possible de spécifier un intervalle de mémorisation de 1 à 999 secondes, de façon à l’adapter à vos besoins. Par exemple, pour un TIR (transporteur itinérant routier) voyageant à travers l’Europe, il peut être superflu d’avoir à sa disposition une donnée de position par seconde : un intervalle d’échantillonnage de 60 à 180 secondes peut constituer une précision plus que suffisante. En revanche, pour un véhicule se déplaçant en ville, une précision supérieure est sans doute nécessaire : on aura donc besoin dans ce cas d’une fréquence d’échantillonnage plus grande.
Dans l’unité distante, toujours, se trouve une entrée “Enable” (autorisation) servant à régler la mémorisation des données de localisation : la mémorisation n’est activée que lorsque “Enable” est à la masse, quand en revanche elle en est coupée, la mémorisation s’arrête. Cette entrée peut donc être connectée à un capteur de mouvement, de manière à ne mémoriser que les données considérées comme utiles, c’est-à-dire relatives au mouvement proprement dit du véhicule, ou bien elle peut être reliée à la clé de contact afin d’obtenir un enregistrement seulement quand le moteur du véhicule est en marche. Nous le verrons par la suite, le circuit électrique comporte un cavalier spécial qui, fermé, habilite la mémorisation de la position en continu.
Le connecteur RJ45 sert à connecter, par deux lignes bus-I2C, deux dispositifs externes. Sur la première ligne, nous avons prévu d’utiliser une interface à 8 entrées (voir seconde partie) : contentons-nous ici de souligner que l’unité distante est en mesure de détecter si ces entrées changent d’état logique, auquel cas l’envoi d’un SMS pré-enregistré dans le portable a lieu.
Par conséquent, si l’entrée numéro 1 change d’état, l’unité distante envoie le SMS mémorisé dans la localisation numéro 1 de la carte SIM, si c’est l’entrée 2 qui a changé d’état, le SMS de la localisation numéro 2 est envoyé et ainsi de suite. Via logiciel de l’unité de base il est possible d’aller lire les états de ces entrées et de spécifier quelles entrées habiliter ou non et, pour chaque entrée habilitée, de spécifier quel état doit donner l’alarme. Les utilisations de cette interface sont variées : par exemple, une entrée peut être connectée à un système antivol de manière à ce qu’il soit informé en cas de tentative d’effraction. Ou bien, une deuxième entrée peut être reliée à un système détectant la mauvaise fermeture du capot du véhicule. Troisième suggestion : une troisième entrée peur être reliée à un détecteur de mouvement comme ci-dessus, afin que nous soyons informés du déplacement du véhicule.
La seconde ligne bus-I2C peut être aussi reliée à "l’extension bus I2C à 8 relais" : cela permet d’ajouter 8 sorties commandées par autant de relais à une ligne bus-I2C existante.
Par conséquent si cette ligne est reliée à l’unité distante, il est possible, à partir de la station de base (toujours par voie logicielle), d’agir sur l’état de ces sorties. Ainsi, par exemple, on peut prévoir de relier une sortie à un système d’alarme constitué par une sirène, ou bien une deuxième sortie peut très bien être reliée à un dispositif d’arrêt du véhicule. On peut par là agir sur les relais à partir de la station de base, afin d’immobiliser le véhicule surveillé.

L’unité de base
Elle reçoit les données de localisation transmises par l’unité distante concernant le véhicule surveillé. Elle aussi comporte un portable Siemens 35 dont on utilise le canal des données et elle peut en outre être connectée à un PC de façon à envoyer les données à un logiciel cartographique et à visualiser le parcours à l’écran. L’unité de base est dotée d’un port sériel RS232 via lequel on peut réaliser cette liaison à l’ordinateur et d’un connecteur pour le portable Siemens 35. Un jack pour l’alimentation et une LED pour la signalisation ont été également prévus. Une caractéristique importante du montage est que l’accès de l’unité distante est géré par mot de passe : pour recevoir les données de localisation (en temps réel comme mémorisées), il est nécessaire de connaître, outre le numéro du portable, le mot de passe. On évite ainsi qu’une personne indiscrète puisse accéder aux données de localisation qui ne la regardent pas !

Le canal des données
La liaison entre les deux unités se fait par le canal GSM des données : il faut donc, en agissant sur le logiciel gérant l’unité de base, appeler le téléphone portable de l’unité distante. Quand la liaison est établie, la transmission des données de localisation peut avoir lieu : elle est aussi gérée par le logiciel permettant de recevoir les données en temps réel ou de récupérer celles déjà mémorisées. Ces données peuvent ensuite être envoyées au logiciel cartographique Fugawi (ou un autre). Une fois toutes les informations reçues, toujours via le logiciel, il est possible d’interrompre la communication et éventuellement de se connecter à d’autres dispositifs distants montés sur d’autres véhicules.

Figure 1 : Interface de l’unité de base.

Figure 2 : Interface de l’unité distante.

Figure 3 : Unité de base composée du module d’interface à construire et du téléphone portable Siemens 35. La liaison entre le dispositif et le PC se fait par le port sériel au format RS232.

Figure 4 : Fonctionnement du localiseur.

L’unité distante montée sur le véhicule reçoit sa propre position par le localiseur GPS. Ces données peuvent être envoyées en temps réel à l’unité de base, ou bien mémorisées et transmises après coup. La liaison met à profit le canal des données GSM. L’unité de base est reliée à un PC sur lequel tourne un logiciel cartographique permettant la localisation du véhicule.

Le schéma électrique du système localiseur GPS/GSM
L’unité distante
Le schéma électrique de l’unité distante est figure 5a. Le premier bloc, en haut, est celui de l’alimentation : le circuit a besoin d’une tension continue de 12 V (entrant en PWR), ce niveau de tension est utilisé tel quel par un relais et par les interfaces reliées aux lignes bus-I2C (connecteur RJ45). U1 LM317 fournit le +6 V utilisé pour recharger la batterie du portable (par l’excitation de RL1) quand est détectée la chute de sa charge au dessous d’une certaine valeur. U2 7805 fournit, à partir du 12 V, le +5 V alimentant, par le port PS2, le récepteur GPS externe. Enfin, ce 5 V abaissé par D2 et D3 en série, devenu +3,6 V, alimente tous les circuits intégrés TTL de l’unité distante : on a choisi 3,6 V au lieu du classique 5 V car les lignes sérielles de communication du Siemens 35 fonctionnent sous cette tension.
Mais entrons un peu dans le détail du circuit : le coeur en est le microcontrôleur U3 PIC16F876, c’est lui qui s’interface avec le localiseur GPS (connexion GPS Serial Port), avec le port sériel du téléphone portable (broches RX et TX connectées aux ports RC6 et RC7 du microcontrôleur) et avec les blocs de mémoire (U5 à U8). En outre, c’est encore ce microcontrôleur qui, par l’intermédiaire des ports RB0 à RB3, s’interface vers les deux lignes bus-I2C utilisées pour connecter deux interfaces externes (parmi lesquelles l’interface à 8 entrées analysée dans la seconde partie de l’article).
U4 MAX3232 (figure 5b) sert à convertir les niveaux de tension du module GPS (+/–12 V) en niveaux utilisés par le microcontrôleur (0 V et +3,6 V). On a préféré le MAX3232 au MAX232 car le second convertit le +/–12 V en 0 V et +5 V, alors que nous devons le convertir en 0 et +3,6 V, ce que le premier est capable de faire.
L’entrée “Enable” est réalisée à partir de la broche EN (port RB4 du microcontrôleur) : on le voit, ce port est normalement au niveau logique haut, quand elle est mise à la masse (par connexion externe ou par le cavalier J1), le microcontrôleur le détecte et commence à mémoriser les points de localisation.
Analysons maintenant la section des mémoires : elle est constituée d’une banque de 4 EEPROM à accès sériel bus-I2C. Les informations de localisation sont écrites progressivement, en partant du premier bloc U5 et en passant aux suivants quand les premiers sont pleins. Quand tout l’espace de mémoire est occupé, le microcontrôleur recommence à écrire dans le premier bloc, remplaçant les anciennes informations par les nouvelles.
Quand les informations sont retirées des mémoires, elles sont transférées en mode séquentiel en partant du premier bloc : l’ordre de la localisation est de toute façon garanti par la mémorisation de la donnée et de l’heure. Chaque point de localisation a une dimension de 16 octets, chaque EEPROM a une capacité de 256 kilobits : par conséquent la capacité maximale de mémorisation est de 8 192 points. La ligne bus-I2C des mémoires est réalisée par les ports RA4 et RA5 du microcontrôleur : la première balaye l’horloge de communication (canal SCL), la seconde réalise en revanche le canal des données SDA. Pour l’adressage de chaque bloc de mémoire on utilise des flux contenant une adresse univoque (de 1 à 8 binaire), pouvant être paramétrée en mettant à la masse ou à +3,6 V les broches A0, A1 et A2 de chaque puce U5 à U8.
Dernier détail concernant le schéma électrique : la LED, gérée par voie logicielle par le microcontrôleur, signale à l’usager l’effectuation de certaines opérations.

Figure 5a : Schéma électrique de l’unité distante du localiseur GPS/GSM.

Liste des composants
R1 = 1,2 kΩ
R2 = 5,6 kΩ
R3 = 1,2 kΩ
R4 = 4,7 kΩ
R5 = 4,7 kΩ
R6 = 33 kΩ
R7 = 33 kΩ
R8 = 470 Ω
R9 = 4,7 kΩ
R10 = 4,7 kΩ
R11 = 10 Ω 1/2 W
R12 = 10 kΩ
C1 = 100 nF multicouche
C2 = 100 nF multicouche
C3 = 100 nF multicouche
C4 = 100 nF multicouche
C5 = 470 μF 25 V électro.
C6 = 220 μF 16 V électro.
C7 = 220 μF 16 V électro.
C8 = 220 μF 16 V électro.
C9 = 100 nF multicouche
C10 = 1 μF 100 V électrolytique
C11 = 1 μF 100 V électrolytique
C12 = 1 μF 100 V électrolytique
C13 = 1 μF 100 V électrolytique
LD1 = LED 3 mm rouge
Q1 = Quartz 20 MHz
D1 = 1N4007
D2 = 1N4007
D3 = 1N4007
D4 = 1N4007
D5 = 1N4007
U1 = LM317
U2 = 7805
U3 = PIC16F876-EF484 programmé en usine
U4 = MAX3232
U5 = 24LC256
U6 = 24LC256
U7 = 24LC256
U8 = 24LC256
T1 = BC547
RL1 = Relais miniature 12 V
J1 = Cavalier 2 pôles

Sauf spécification contraire, les résistances sont des 1/4 de W à 5 %.

Divers :
1 Bornier 2 pôles
1 Connecteur DB9 mâle
1 Connecteur PS2
1 Connecteur RJ45
1 Support 2 x 14
1 Support 2 x 8
4 Supports 2 x 4
2 Boulons 3MA 8 mm
2 Dissipateurs ML26
1 Prise socle jack stéréo
1 Connecteur Siemens


Figure 5b : Schéma synoptique et brochage du MAX3232.

L’unité de base
Le schéma électrique de l’unité de base est figure 6. En ce qui concerne l’alimentation, en haut, ce qui a été dit pour l’unité distante vaut encore ici : entrée 12 V continu utilisé par RL1, U1 fournit le +6 V utilisé pour la charge du téléphone commandée par RL1, U4, D2 et D3 fournissent le +3,6 V. Ici aussi le 3,6 V est utilisé à la place du 5 V pour s’accorder avec la tension des lignes de transmission vers le téléphone. Pour les mêmes motifs que pour l’unité distante, l’interfaçage vers le port sériel du PC est exécuté par U2 MAX3232. Le coeur du circuit est encore le microcontrôleur U3, un PIC16F628 cette fois, gérant tous les dispositifs et leur communication.
Un aspect intéressant à approfondir est la présence du relais à deux contacts RL2 et de la connexion de la broche 4 du port sériel (broche RTSReady To Send) au microcontrôleur, réalisé au moyen de D5 et du pont R9/R10. Comme le montre la figure 6, RL2 généralement ne relie pas le MAX3232 au microcontrôleur : c’est seulement quand la connexion effective du port sériel a un ordinateur est détectée que RL2 est excité et que le microcontrôleur est connecté à U2. La détection de cette connexion se fait par la broche RTS : en effet, quand RTS est au niveau logique haut, la connexion au PC a bien eu lieu. Cette broche est reliée au port RB3 du microcontrôleur (le niveau de tension est abaissé de +12 à +3,6 V grâce au pont R9/R10) de telle façon que le PIC soit en mesure de détecter la connexion vers le PC. C11 est inséré pour obtenir un effet stabilisateur. Ceci a été mis en oeuvre pour éviter de maintenir liés constamment le microcontrôleur et le port sériel : la liaison n’est réalisée que lorsque c’est effectivement nécessaire, soit quand la présence d’un ordinateur est détectée.
Ce circuit aussi comporte une LED LD1 (commandée par le microcontrôleur via le port sériel RB4) pour indiquer à l’usager des informations sur l’état de l’unité.

Figure 6 : Schéma électrique de l’unité de base du localiseur GPS/GSM.

Liste des composants
R1 = 1,2 kΩ
R2 = 5,6 kΩ
R3 = 1,2 kΩ
R4 = 4,7 kΩ
R5 = 470 Ω
R6 = 33 kΩ
R7 = 33 kΩ
R8 = 10 Ω 1/2 W
R9 = 10 kΩ
R10 = 4,7 kΩ
R11 = 4,7 kΩ
C1 = 100 nF multicouche
C2 = 220 μF 16 V électro.
C3 = 100 nF multicouche
C4 = 220 μF 16 V électro.
C5 = 100 nF multicouche
C6 = 100 μF 25 V électro.
C7 = 1 μF 100 V électro.
C8 = 1 μF 100 V électro.
C9 = 1 μF 100 V électro.
C10 = 1 μF 100 V électro.
C11 = 1 μF 100 V électro.
LD1 = LED 3 mm rouge
T1 = BC547
T2 = BC547
Q1 = Quartz 20 MHz
D1 = 1N4007
D2 = 1N4007
D3 = 1N4007
D4 = 1N4007
D5 = 1N4007
D6 = 1N4007
RL1 = Relais miniature 12 V
RL2 = Relais miniature 12 V 2 RT
U1 = LM317
U2 = MAX3232
U3 = PIC16F628-MF485 programmé en usine
U4 = 78L05

Sauf spécification contraire, les résistances sont des 1/4 de W à 5 %.

Divers :
1 Prise d’alimentation
1 Connecteur DB9 femelle
1 Support 2 x 9
1 Support 2 x 8
1 Boulon 3MA 8 mm
1 Dissipateur ML26
1 Connecteur Siemens


La réalisation pratique du localiseur GPS/GSM
L’unité distante
Elle ne présente aucune difficulté, surtout si, au cours du montage, vous regardez attentivement les figures 7a et 7b associées à la liste des composants.
Tout d’abord, procurez-vous ou réalisez (par la méthode préconisée et décrite dans l'article : "Comment fabriquer vos circuits imprimés facilement ?") le circuit imprimé dont la figure 7c donne le dessin à l’échelle 1.
Une fois le circuit imprimé gravé et percé en mains, placez et soudez les 6 supports des circuits intégrés DIL, à 2 x 4, 2 x 8 et 2 x 14 broches et vérifiez immédiatement ces premières soudures (pas de court-circuit entres pistes ou pastilles ni soudure froide collée) : vous mettrez en place les circuits intégrés après la dernière soudure du dernier composant et avoir tout vérifié encore une fois.
Montez et soudez toutes les résistances après les avoir triées par valeurs et puissances (R11 est une 1/2 W) et les 5 diodes (bagues repère-détrompeurs orientées dans le bon sens montré par la figure 7a), puis les condensateurs (pour les électrolytiques n’inversez pas la polarité : la patte la plus longue est le +, là encore contrôlez sur la figure 7a) et la petite LED rouge (en respectant la polarité : l’anode + est la patte la plus longue).
Montez et soudez le quartz de 20 MHz (couché et maintenu par un fil dénudé soudé des deux côtés à la masse), le transistor (méplat repère-détrompeur orienté dans le bon sens, soit vers le bornier), les 2 régulateurs de tension, sans les confondre, (couchés dans leurs dissipateurs en U ML26 et maintenus par des petits boulons 3MA) et le relais miniature 12 V (on ne peut le monter que dans le bon sens). N’oubliez pas le cavalier J1.
Montez et soudez enfin, à droite, le bornier d’alimentation à deux pôles et la prise femelle RJ45 et, à gauche, le connecteur sériel DB9 mâle et le connecteur PS2 pour circuit imprimé : ces deux derniers sont pour le récepteur GPS.
Avant de souder les fils du connecteur pour le téléphone portable Siemens, procédez à l’installation de la platine dans le boîtier : pour cela, faites une ouverture dans le côté antérieur pour le port sériel et PS2 du GPS, dans le côté postérieur pour le connecteur RJ45 et 4 trous : un pour les deux fils d’alimentation, un pour le câble allant au téléphone portable Siemens (connecteur spécifique), un pour la prise jack socle utilisée pour relier le capteur “Enable” et enfin un pour LD1.
Faites passer le câble du téléphone par le trou et soudez les fils dans les trous du circuit imprimé, à droite : fil marron au pôle TX, fil blanc au pôle RX, fil jaune au pôle +V et enfin tresse de blindage à la masse. Faites la liaison par fils entre la platine et le socle jack stéréo monté sur le panneau : 3 fils, un pour le +12 V, un pour l’entrée EN et un pour la masse. Regardez bien la photo figure 7b et le schéma d’implantation des composants figure 7a : pas d’interversion.
Tout ayant été soigneusement vérifié (ni inversion de polarité ni interversion de composants, ni mauvaise soudure), vous pouvez enfoncer, avec beaucoup de soin, les 6 circuits intégrés (repère-détrompeurs en U orientés dans le bon sens montré par la figure 7a).
Reliez l’alimentation et vérifiez que la LED signale un fonctionnement correct de l’appareil.

Figure 7a : Schéma d’implantation des composants de l’unité distante.

Figure 7b : Photo de l’un des prototypes de l’unité distante.

Figure 7c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’unité distante.
Il pourra être réalisé par la méthode décrite dans l'article : "Comment fabriquer vos circuits imprimés facilement ?".


L’unité de base
Elle ne présente aucune difficulté non plus, surtout si, au cours du montage, vous regardez attentivement les figures 8a et 8b associées à la liste des composants.
Tout d’abord, procurez-vous ou réalisez (par la méthode préconisée et décrite dans l'article : "Comment fabriquer vos circuits imprimés facilement ?") le circuit imprimé dont la figure 8c donne le dessin à l’échelle 1.
Une fois le circuit imprimé gravé et percé en mains, placez et soudez les 2 supports des circuits intégrés DIL, à 2 x 8 et 2 x 9 broches et vérifiez immédiatement ces premières soudures (pas de court-circuit entres pistes ou pastilles ni soudure froide collée) : vous mettrez en place les circuits intégrés après la dernière soudure du dernier composant et avoir tout vérifié encore une fois.
Montez et soudez toutes les résistances après les avoir triées par valeurs et puissances (R8 est une 1/2 W) et les 6 diodes (bagues repère-détrompeurs orientées dans le bon sens montré par la figure 8a), puis les condensateurs (pour les électrolytiques n’inversez pas la polarité : la patte la plus longue est le +, là encore contrôlez sur la figure 8a) et la petite LED rouge (en respectant la polarité : l’anode + est la patte la plus longue).
Montez et soudez le quartz de 20 MHz (debout, broches bien enfoncées), les 2 transistors et le régulateur U4 (méplats repère-détrompeurs orientés dans le bon sens, soit vers le bas), le régulateur de tension U1 (couché dans son dissipateur en U ML26 et maintenu par un petit boulon 3MA) et les 2 relais miniatures 12 V dont un à 2 contacts (on ne peut les monter que dans le bon sens).
Montez et soudez enfin, en haut, la prise d’alimentation pour circuit imprimé et, à gauche, le connecteur sériel DB9 mâle.
Avant de souder les fils du connecteur pour le téléphone portable Siemens, procédez à l’installation de la platine dans le boîtier : pour cela, faites une ouverture dans le côté antérieur pour la prise DB9, dans le côté haut pour la prise d’alimentation et 2 trous : un dans le côté postérieur pour le câble allant au téléphone portable Siemens (connecteur spécifique), un dans la face avant pour LD1. Faites passer le câble du téléphone par le trou et soudez les fils dans les trous du circuit imprimé, à droite : fil marron au pôle TX, fil blanc au pôle RX, fil jaune au pôle +V et enfin tresse de blindage à la masse. Regardez bien la photo figure 8c et le schéma d’implantation des composants figure 8a : pas d’inter version.
Tout ayant été soigneusement vérifié (ni inversion de polarité ni interversion de composants, ni mauvaise soudure), vous pouvez enfoncer, avec beaucoup de soin, les 2 circuits intégrés (repère-détrompeurs en U orientés dans le bon sens montré par la figure 8a, soit vers le haut).
Reliez l’alimentation et vérifiez que la LED signale un fonctionnement correct de l’appareil.

Figure 8a : Schéma d’implantation des composants de l’unité de base.

Figure 8b : Photo d’un des prototypes de la platine de l’unité de base.

Figure 8c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’unité de base.

Figure 9 : Position du cavalier activant / désactivant la mémorisation de la position de l’unité distante en continu.

Les essais et à suivre
Pour procéder aux essais du dispositif, il est nécessaire d’avoir à sa disposition et de connaître le logiciel : c’est pourquoi nous vous donnons rendez-vous pour la seconde partie, ultérieurement.
Nous verrons ensemble le schéma électrique de l’interface à 8 entrées, le fonctionnement du logiciel pour PC gérant l’unité de base et un exemple pratique d’utilisation de tout le système.

2ème partie : L’interface à 8 entrées et le logiciel.
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