Un photocoupleur pilotant un TRIAC

Ce circuit, mis au point avec l’aide d’un ami étudiant en électronique comme moi, permet d’enclencher un TRIAC en appliquant à l’entrée SIGNAL IN (voir le schéma électrique figure 1) n’importe quel signal alternatif compris entre 5 V et 15 V et d’une fréquence maximale de 10 à 12 kHz (soit un signal BF). Cette entrée correspond à celle du photocoupleur : j’ai utilisé un 4N37 de fond de tiroir, mais un autre modèle devrait aussi bien faire l’affaire.
Figure 1 : Schéma électrique du photocoupleur commandant un TRIAC et brochages du TRIAC vu de face et du transistor vu de dessous.

Aux deux sorties de ce photocoupleur (broches 5 et 4), j’ai relié un transistor NPN : là encore, j’ai utilisé un BC107 parce que je l’avais, mais tout autre NPN fonctionnera de la même manière. Ce transistor amplifie le signal alternatif, lequel est ensuite appliqué au pont redresseur RS1.

Quand, sur la base de TR1 aucun signal n’arrive, le TRIAC n’est pas conducteur et la charge appliquée sur l’A2 n’est pas alimentée.

Vous l’avez compris, j’utilise ce photocoupleur pour isoler électriquement le circuit fournissant le signal d’entrée au photocoupleur du circuit du TRIAC : ce dernier est directement relié à la tension du secteur 230 V. A la sortie dudit TRIAC vous n’êtes pas obligé de monter une ampoule électrique : vous pouvez même appliquer une charge inductive.

Liste des composants
R1 .......... 470Ω
R2 .......... 1 kΩ
R3 .......... 2,2 kΩ 1 W
R4 .......... 100Ω
C1 .......... 220 nF 1 000 V polyester
C2 .......... 100 nF 600 V polyester
DZ1 ........zener 5,6 V
DZ2 ........zener 5,6 V
OC1 ........photocoupleur 4N37
TR1 ........NPN BC107
TRC1 .....TRIAC 500 V 5 A
RS1 ........pont 100 V 1 A

Note de la rédaction
Attention, comme vous l’a précisé ce lecteur, ce circuit est alimenté par la tension du secteur 230 V : n’y mettez pas les doigts, car cette tension peut être mortelle.
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